Mon beau navet roi des jardins

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mardi, décembre 17 2013

Volcano High, tchic a tchic high high high

Volcano HighC'est tellement gratifiant d'appartenir à un club navet j'en pleurerai, chaque séance apporte son lot de nouveautés et (hélas) de nouveaux films. Ce fut le cas pour cette séance où le film fut apporté par un parfait néophyte du club mais un vrai sympathisant du bon navet. Il nous a proposé un film, et là ou c'est fort, c'est un vrai DVD qu'il a payé avec ses sous. Même pas un cadeau, un vol, une copie ou un téléchargement... y'en a qui paye pour voir ce genre de films, le monde est fou et va à sa perte, ce sont les premiers signes de l'apocalypse. Mon Dieu sauvez nous mais surtout moi. Je pense qu'il est peut être temps de faire payer nos futures séances, il y a décidément un marché insoupçonné à exploiter.

Bref, le film proposé s'intitulait "Volcano High" et était en compétition avec « Dead or Alive » (le sympa, celui avec des jeunes demoiselles légèrement vêtues qui se tapent dessus avec allégresse), « Pegasus vs Chimera » et « Chupacabra vs Alamo » autant dire que le choix fut très très dur. C'est donc Volcano High qui a gagné, mais bon, pas de panique les autres restent (hélas encore) en compétition... j'ai hâte et je suis certain de ne pas être le seul. Re bref, rentrons dans le vif du sujet (aïe a fait le sujet), Volcano High est un film sud coréen sorti sur les écrans en 2001 et réalisé par Kim Tae-gyun, ce qui est une information capitale. Alors, sur la jaquette du film ce monument du 7e art est comparé à Matrix certainement parce qu'il y a des gars qui se tapent dessus à coup d'arts martiaux et qu'il y a un élu qui fait rien qu'à avoir l'air d'un chien battu et qui passe son temps à se prendre des tartes dans la gueule avec constance (et non pas avec Trinity, hu hu hu il est trop mauvais ce gag). C'est à peu près la seule chose commune avec Matrix.

Non, la scène du début aussi, nous nous trouvons dans une salle de classe ou soudain un professeur décide de lancer sa craie pour réveiller un élève (notre héros). La craie bénéficie soudain d'un effet bullet time provoquant des ondes sur son passage faisant référence à la fameuse scène où Néo affronte les agents. Soudain, le héros bloque télékinésiquement l'attaque et renvoie le projectile sur le pauvre professeur qui passe violemment à travers le mur. Première scène et première rigolade. A ce propos, le coréen semble ignorer l'usage des portes, en effet tout le monde passe son temps à sauter par les fenêtres et à traverser des murs, faudra peut être leur expliquer le concept de la porte, pratique qui pourrait éviter des blessés. D'un autre côté les murs sont en bois et en papier, ça limite les dégâts corporels. C'est au moins ça qu'on ne peut pas retirer au film, c'est assez drôle dans l'ensemble et les situations sont plutôt cocasses. Ce qui est certain, c'est que ni le réalisateur ni les acteurs ne se prennent au sérieux une seule minute. La façon de jouer de chaque acteur fait penser au cinéma muet du début du XXe siècle où les acteurs étaient obligés de surjouer les expressions pour bien faire passer l'émotion au public. Là c'est pareil mais avec du son. Leur jeu ressemble à un manga façon Dragon ball, chaque expression des acteurs est figée pendant 20 secondes (minimum) sur leur visage et il me semble que Sangoku est à peine moins expressif. Bien la peine que le film dépense 24 images par seconde sur des gros plans de visage alors qu'une photo suffirait.

Allons y pour l'histoire, attention, c'est du lourd qui tient à peu près sur un post'it. Donc, nous avons un élève qui se fait virer de tous les lycées pour mauvaise conduite et échoue au lycée de la dernière chance Volcano High où une guerre entre différents clans fait rage. On nous dit rapidement que c'est le cas dans toutes les écoles du pays, information très importante puisque des autres écoles, jamais il ne sera question. Le proviseur de Volcano détient un manuscrit qui promet de grand pouvoir à celui qui le possède, En plus le proviseur nargue tout le monde avec cette relique et, évidemment, tout le monde veut mettre la main dessus. Parfait prétexte pour que tout le monde se tape dessus pour décrocher le Mickey. Au milieu de ça notre héros débarque et essaye de faire profil bas. Mais il se fait prendre à partie rapidement par tout le monde et à chaque fois il prend des dérouillées mémorables. A chaque fois il prend le dessus et chaque fois il a un flashback où il voit son père qui lui dit « c'est pas bien » et là il perd tous ses moyens et boum, il fait carpette. Évidemment il tombe amoureux de la fille qui faut pas et qui est particulièrement convoitée par le chef du clan dominant. Ce qui augmente ses raisons pour se faire taper sur sa tête d'abruti (il respire pas l'intelligence). Entre ces nombreux passages à tabac, la guerre fait rage et le proviseur se retrouve empoisonné et paralysé. Son adjoint prend sa place, le pouvoir et joue à l'empereur du coin. Ce qui est rigolo avec l'adjoint, c'est qu'il semble imiter Michel Leeb faisant sa fameuse imitation du chinois. Le pouvoir lui monte à la tête aussi surement que la moutarde monte au nez et il fait appel à des super éducateurs pour pacifier le lycée et assurer sa domination.

Tout cela est un peu confus et parsemé de scènes qui n'ont pas vraiment de rapport les unes avec les autres, on sait juste qu'un moment ou un autre le chef des super surveillant se fritera avec notre héros. On a parfois l'impression qu'ils se connaissent puis pas. L'art du montage ne semble pas faire partie des nombreuses techniques martiales présentes dans le film, enfin ça reste moins incohérent que d'autres films asiatiques du même genre. Pour revenir sur les flashbacks avec son père, nous n'en saurons pas bien plus, la seule lumière sur son passé et sur ses pouvoirs viendra d'une scène où on le voit, enfant, tomber dans un bassin plein d'anguilles électriques. On en déduit finement que c'est là d'où viennent ses pouvoirs. Voilà, ce n'est pas plus ridicule que Peter Parker se faisant mordre par une araignée radioactive. Bizarrement ça passe mieux, mais ça doit être culturel... ils sont fous ces coréens !

En parlant de techniques, en voilà une :

« La technique des yeux qui louchent pour éviter les questions embarrassantes des élèves » y en a d'autres mais je dois dire que mon attention a faibli de temps en temps et puis il y avait du bon pâté et du super formage au menu, ça aide pas pour se concentrer.

Côté réplique y a que du bon, petit florilège :

« Je t 'ai donné des ailes et tu veux quitter le poulailler ? »

« Ce n'est pas parce qu'on est nombreux qu'on doit se croire les plus forts »

« Si un jour je deviens N°1 je pourrais choisir la fille que je veux »

Nous ne sommes pas loin des perles de sagesse dispensées par Morpheus dans Matrix, le vrai. Sincèrement, les traducteurs ont fait du bon boulot, de plus le doublage tient plutôt la route contrairement à la plupart des films asiatiques que le club a déjà subi. On peut reconnaître des voix familières souvent croisées dans le cinéma et diverses séries (la voix française de Morpheus et de Sam Gamegie sont de la partie, entre autres).

Je ne résiste pas au plaisir d'évoquer une scène, très rafraichissante. Le héros se prend une douche très revigorante dans une pièce d'eau collective où il est tout seul. Son affinité avec l'eau devient alors évidente, un peu comme Percy Jackson. Prétexte à une animation de synthèse de l'élément aqueux et à une démonstration des pouvoirs d'eau du héros. Çà pète de partout, pression dans tous les sens, on sent le pouvoir afflué et la nana dont il est amoureux, chef de clan de filles très énervées (elle est plutôt zen), jette un coup d’œil plein de curiosité par la porte entrebâillée et soudain, la pression arrive à son paroxysme et elle se prend une avalanche d'eau d'eau sur la figure... voilà voilà, je vous laisse juge d’interpréter cette scène comme bon vous semble. Moi il me semble que ça fait une référence à une pratique masculine très prisée dans des films estampillées de l'avant dernière lettre de l'alphabet. Jamais regardé ce genre de film, on m'a raconté.

Enfin que du bon goût quoi, j'ai de la peine à passer sous silence la séance de beuverie entre le méchant et le encore plus méchant super surveillant. Le petit méchant se met à vomir des trucs carrément chelous, ça fait un peu penser à un certain clip de Rihanna où elle vomit des bandes de papier.

Dernier petite remarque, la musique est totalement en décalage avec ce qui se passe à l'écran. Ça tient plus de l'inspiration country américaine que du folklore musicale asiatique. C'est assez curieux d'ailleurs, pas mal de films occidentaux, comme ceux de Tarentino s'inspirent de sonorités asiatiques alors que les films du côté du Soleil Levant piochent, très souvent, dans la musique country. Le monde est rempli de contrariétés et de bizarreries, j'en frissonne.

C'est un film qui se savoure comme un rosée sur la plage sous un soleil de plomb et une température caniculaire. Vite ingéré et vite oublié mais pas désagréable. C'est une des meilleures soirées que nous avons passée au club navet. Personne n'a souffert et aucune peine pour arriver au bout du film. Je pense qu'il est grand temps de réagir, on s'encroute avec des films presque regardables. Il faut que ça change, nous ne sommes pas la pour nous amuser. La prochaine fois il faudra frapper fort (et non, pas de dead or alive japonais, faut quand même rester dans les limites de l'humanité.)

Nombre de personnes ayant pris une douche avec jets massants : 9

dimanche, décembre 8 2013

Un monde (presque) perdu, un film (presque) bon

Un monde preque perdu D'accord, il se passe un certain temps entre les différentes chroniques mais ça s'explique par la tension neurologique extrême qui touche les participants à chaque séance. C'est encore plus grave pour les membres fondateurs de ce club débile qui sont là à CHAQUE séance. Beaucoup ne viennent qu'une fois et, bizarrement, après une séance on ne le revoit plus jamais, il nous raye de leur liste facebook et on tombe directement sur messagerie si on tente de les appeler, d'autres reviennent mais pas à chaque fois. Ils ont donc l'occasion de se reconstituer le neurone entre les séances. En bref, ça finit par me coûter une blinde en psy surtout qu'à chaque fois je me fais virer de leur cabinet il déclare que : « je suis un vrai malade et qu'il faut que je me fasse soigner mais ailleurs »

Pour continuer notre sainte mission je lance donc une souscription, envoyez vos dons à « Club Navet Roi des Jardins » 2e rangée au fond du potager à gauche. Merci d'avance.

Pardon, le film ? Quel film ? Qui a parlé de film ?... Ah oui, ce film et bien allons y gaiement mais d'une écriture virile tout de même. Le monde (presque) perdu (Land of the lost en version originale) est un film américain qui a débarqué sur nos écrans en 2009. C'est l'adaptation d'une vieille série télévisée diffusée de 1974 à 1976 uniquement aux Etats Unis (roooh, j'étais petiot et mignon en ce temps là, ça a bien changé depuis). Cette diffusion restreinte explique deux trois petites choses dans le film, par exemple, la scène d'ouverture, totalement incompréhensible, où un pauvre astronaute erre dans une jungle hostile et se fait bouffer par une créature préhystérique. Cosmonaute dont il ne sera plus question par la suite. Je suppose que c'est un clin d'oeil très appuyé à la série d'origine.

Dans le film il y a deux ou trois trucs comme a qui tombent un peu à plat, mais quand on a pas le code de référence, on ne peut pas comprendre. Pour les franchouillards moyens que nous étions, les références identifiées pour ce long métrage sont Jurassik Park, la Planète des singes (si un peu quand même), le Monde Perdu de Conan Doyle (j'ai pas été cherché loin).
Pour le pitch, c'est du grand n'importe quoi, un chercheur, Rick Marshal, interprété par Will Ferrel, défend sa théorie de l'existence des Tachyon qui permettraient de voyager dans des failles temporelles. Son travail est ridiculisé lors d'une émission télé mettant fin à sa carrière et à son projet de mettre au point un amplificateur de Tachyons. Une étudiante folle de ses théories, Holly Cantrel, interprétée par Anna Friel (un peu âgée pour jouer les étudiantes mais tout à fait charismatique et si charmante dans la série Pushing Daisies que je vous recommande chaudement) vient le chercher pour le sortir de son trou, le sauver de son addiction au sucre et le pousse à tester sa machine.

Il se retrouve dans une attraction pourrie en plein milieu du désert, une sorte de Pirate des Caraïbe du pauvre où ils vont dégoter un péquenaud magnifique Will Stanton, joué par Danny McBride, qui va les accompagner bien involontairement dans leur voyage dans le temps. Et oui, la faille pleine de Tachyon se situe en plein milieu de sa grotte au merveille et hop, il se trouve propulser dans monde hostile et inconnu entre 4e dimension et Jurassik Park.

Évidemment, ils perdent le Tachyomètre, élément indispensable à leur retour. A peine arrivés il vont faire la rencontre de Cha-Kha, sorte d'homo sapiens, qui va les aider dans leur quête pour récupérer le matos et survivre à cet environnement hostile. Ils en auront besoin vu que la suffisance de Rick Marshal les met souvent dans des situations très délicates. Il arrive même à vexer un gros dinosaure en comparant l'intelligence du reptile avec une noix. Ce qui n'est pas au goût de l'animal qui va le poursuivre tout le long du film. Pour ne rien arranger ils vont affronter une armée d'une sorte de lézard extra-terrestre et essayer de sauver un prisonnier tout aussi reptilien mais très intelligent retenu dans une sorte de pyramide extra-dimensionnelle. Voilà, le décors est planté et le fait qu'il se trouve dans un monde (presque) perdu et sur une faille entre deux univers, va légitimer toutes les situations les plus rocambolesques (dinosaures mettant en pièce un marchand de glace, un T-Rex subissant une cryogénisation express suite au catapultage d'une bouteille d'azote avec une vraie catapulte pas plus vieille que Jésus Christ.

Une scène d'ivresse se déroule autour de la piscine d'un motel presque intact. Scène qui a déclenché une série d'interrogations, en effet le professeur, le péquenaud et le primate se mettent une mine mémorable avec des plantes exotiques aux effets proche du LSD. Et les deux gars, ceux sans les poils, jouent à un jeu idiot l'un est dans la piscine et lance parfois « Marco » et l’acolyte lui répond « Polo ». Moi personnellement ça m'a empêché de dormir. D'où après de longues et fastidieuses recherches sur internet (10 mn au moins, c'est énorme) où il n'est question que d'un vague navigateur vénitien du 13e siècle qui aurait visité la Chine 738 ans avant Pékin express. Nous avons fini par mettre la main sur une explication convaincante. A savoir un jeu, une sorte de colin-maillard aquatique, un joueur a les yeux bandés (j'ai dit les yeux bande de pervers) son corps est donc immergé dans de l'eau et il est entouré par d'autres joueurs qui devront, à chaque fois qu'il dit « Marco », répondre « Polo » pour indiquer leur position. Voilà, passionnant non ? Décidément le navet mène à la connaissance c'est pas croyable. Le film n'a pas vraiment de scénario, mais un film américain sans scénario reste décidément plus cohérent qu'un film japonais, et je ne fais absolument pas référence à un film japonais déjà chroniqué dans ce blog et dont on ne prononce pas le nom, un peu comme pour Harry Potter avec Voldemor.

Le film, à sa sortie, a fait un bide gigantesque et a a reçu un Razzie Award récompensant les films les plus mauvais de l'année. C'est là où je commence sincèrement à m'inquiéter sur notre santé mentale, car tous autant que nous sommes, nous avons trouvé le film plutôt sympa, alors attention nous ne sommes pas en train de dire que c'est un bon film, loin de là mais il nous a bien diverti. Nous avons souri, voire ri de bon cœur et il a parfaitement bien accompagné le saucisson et les gratons comme le ferait un bon (???) Beaujolais nouveau. Du coup, à force de s'infliger de très très mauvais film, notre sens critique s'est effondré et le moins pire fini par devenir notre excellence... il est décidément peut être temps d'arrêter les frais avant que les séquelles soient irréversibles.

Personnes qui se sont presque perdues durant le visionnage : 5

vendredi, décembre 21 2012

Tucker & Dale fightent le mal, bouseux de la que je m'y mette

ucker & DaleC'est quand même pas croyable ce que le duo de crétin est à la base de tout bon nanard (et de blogs aussi, certains se reconnaîtront). Attention, pas de crétines mais de crétins, le nanard est assez mysogine. Dans les ce genre cinématographique la jeune fille est blonde, à forte poitrine, filiforme et d'une intelligence très très relative. Si elle n'est pas blonde, c'est un détail, elle peut être latino ou black mais elle reste blonde dans le dedans d'elle même. C'est encore le cas dans Tucker & Dale.

Pour commencer, c'est un film qui nous vient du Canada et les canadiens ont un esprit bien particulier. Y a beaucoup d'américains dedans mais ils ont beaucoup de Belges aussi. Un côté extrêmement décalé et qui ose tout dans le ridicule avec un certain talent. Pour le pitch nous avons donc à faire à un duo de crétins, copains comme pas possible, dont l'un s'achète une petite maison de vacances dans un trou perdu forestier. La maison est digne d'un tueur en série et les deux amis sont l'archétype même du bouseux moyen à tête de bucheron, la casquette vissée sur la tête et un léger problème relationnel. En fait, c'est le problème principal ce sont de grands sensibles, de grands enfants timides et reservés. L'histoire commence quand sur le chemin de leur villégiature il s'arrête pour faire quelques courses dans une station service perdue et crasseuse. Il rencontre un groupe de jeunes vacanciers très urbains partis faire une virée en foret. Trois mecs, trois filles dont deux blondes exactement comme décrites au début de cette chronique. L'une est vraiment la Bimbo total avec short moulant et tellement court que la doublure des poches dépassent. L'autre porte un jean taille haute mais retroussé sur la taille pour faire taille basse. C'est un peu particulier, mode canadienne ou dérision des jeunes qui veulent se démarquer par tous les moyens... faut peut être pas trop se creuser la tête non plus. Bref, l'un des deux bouseux, avec son air d'ours et avec son poil presque aussi abondant, tente de lier la conversation avec la blonde au jean. Il bafouille, en plus il tient une faux, ce qui n'est jamais très conseillé pour un premier contact. La bande de jeunes prend peur et se cassent, ce premier contact va être déterminant. Le scooby gang, nourri à la culture des séries façon Buffy est persuadé que les deux gars sont des psychopathes.

Le deuxième contact va mal tourner, les deux bouseux vont assister à la noyade de la petite blonde et lui porter secours, ses potes vont assister à la scène et se persuadent qu'elle vient d'être enlevée. L'un d'eux décide de la libérer entrainant à sa suite le reste de la bande. Et voilà !tout est dit les quiproquos vont se succéder provoquant de nombreuses morts les plus absurdes et très souvent accidentelles mais sales et très imaginatives. Effectivement, il n'y a que dans les films d'horreur qu'un groupe de personnes devient des warriors et utilisent des armes sans se faire se tuer avant même d'approcher le monstre potentiel. Bah la non, la maladresse a des conséquences funestes. A la fin les méchants ne sont pas ceux qu'on croit, la blonde part avec la bête et le beau gosse se révèle très torturé et pas aussi clean qu'il en a l'air. Quant aux autres, ce sont des figurants et c'est jamais un gage de longue vie dans un horror movie. C'est une production pas riche mais les sous sont bien employés, c'est bien filmé sans effets de caméra hystérique tremblotante. Les effets gores sont bien réalisés et ne font pas trop ketchup. C'est parodique, on sent bien l'inspiration de quelques films du genre mais ici, le réalisateur inverse le point de vue. Un peu façon Schrek, nos bouseux sont comme lui, des oignons avec des couches et victimes de préjugés liés à leur apparence.

Ca pioche surtout dans les séries B mais avec une certaine imagination. Côté acteur, les avis divergeaient quelque peu, moi je trouve qu'ils étaient bons, ridicules et outranciés, certes, mais faut pas oublier que ça reste une parodie. Avec une mention pour Tyler Labine et Alan Tudy qui incarnent Tucker et Dale. La musique, c'est de la country forcément, il y a quand mêmes des codes qui ont la vie dure. Coté doublage, c'est honnête m'enfin quand on a vu pleins de navets doublés à la truelle, on devient peut être indulgent.

Cependant, le mot «fin » à peine apparu, le débat a fait rage entre les partisans du navet et les partisans du nanard. Moi je dis que c'est du Nanard et du bon et puis c'est tout. Ouais c'est tyrannique et alors ? Je suis le seul à écrire dans ce crétin de blog alors je fais ce que je veux ! Hum, calme toi mon petit tu vas nous claquer un nerf ! Bon, vu qu'aucune majorité ne se dégageait franchement (non je ne ferai aucune analogie avec l'UMP,) j'ai proposé en grand négociateur la création d'une nouvelle catégorie : Le narvet... ce fut un lamentable échec. C'est un autre habitant de nos potagers qui a soudain sorti ses feuilles... Effectivement, ce soir là, l'une des participantes a déclaré être une betterave. Il y a très longtemps que je ne me pose plus de questions sur nos participants, trouver chaque semaine au moins 7 personnes, ce n'est pas facile. Evidemment, on a pas toujours le meilleur cru côté stabilité mentale. Et soudain, l'exclamation est sortie : « je déclare que ce film est une betterave ». C'est donc le cas, après le melon, voilà la betterave... décidément je suis trop vieux pour ces conneries !

Nombre de participants : 7 dont une betterave déclarée.

vendredi, décembre 14 2012

Paul, un film venu d'ailleurs, pas comme le prénom

PaulIl y a de ces soirées où l'on se sent particulièrement faignant, une de ces soirées où il fait froid et où la simple possibilité d'allumer son cerveau paraît une opération irréalisable. Le navet est, hélàs assez, neurophage et si l'on est pas en forme le cerveau peut couler par les oreilles ou par le nez. Evidemment ce n'est pas conseillé et c'est parfois irréversible. Heureusement, il existe le nanard, le film dont on est pratiquement certain qu'il sera d'une consommation facile et sans trop de surprise à la clé. C'est le cas de « Paul ».

L'histoire est vite tracée, nous suivons un duo anglais de geeks frisant la quarantaine très copains (tout le monde les prend pour des homos d'autant plus qu'il se surnomme dans l'intimité Titounet et Canard). Ils ont les boutons acnéiques en moins mais le cerveau aussi jeune qu'un lycéen qui vient de s'enfiler trois fois d'affilé la guerre des étoiles en 24 heures. Grande folie pour eux, ils ont quitté leur home natal anglais pour se payer une virée aux Etats Unis pour assister au Comic Con de San Diego. C'est également le pretexte pour visiter des sites mythiques pour le fan de SF moyen tel que Roswell, la zone 51 etc. Tout ça dans un camping car de location miteux sentant bon les années 70. Et puis paf, il tombe sur un vrai extraterrestre, le même que celui de Roswell qui s'est bêtement écrasé sur un chien en 1947, le chien s'appelait Paul. Voilà qui explique le nom bien de chez nous de cette extraterrestre. Ce dernier se retrouve l'invité forcé du gouvernement américain. Mais ça ne l'embête pas tant que ça sauf qu'au bout de 60 ans, il prend le mal du pays et décide de rentrer chez lui. C'est au début de sa cavale qu'il tombe sur nos deux héros après avoir eu un accident de voiture (il conduit aussi bien les voitures humaines que sa soucoupe volante). Après que les deux compères aient été rassurés en apprenant qu'ils n'auraient pas le droit à enlèvement impliquant de nombreux examens dont le fameux examen colo rectal très en vogue dans les légendes intergalactiques, c'est le début d'un road movie somme toute assez classique à la Thelma et Louise en compagnie des deux abrutis humains et d'un extraterrestre au grand coeur mais extrêmement beauf (il fume, il boit, il se drogue et montre ce qui lui sert de cul à peu près toutes les dix minutes).

C'est l'occasion de rencontrer un panel de personnage qui va de la femme tenue par un père hypra religieux à côté du quel l'intégriste moyen passe pour une lopette. Elle fuira avec ce drôle de trio et oubliera très vite sa bonne éducation religieuse et apprendra les délices de dire des gros mots toutes les trois phrases et de vouloir forniquer à tout va. Bien entendu, il y a les méchants, des agents gouvernementaux qui pourchassent les pauvres fugitifs. Ce sont de vrais caricatures façon Men in Black mais version sourire de l'agent K et sans la coolitude de l'agent J ou de Fox Mulder mais sans l'intelligence.

D'ailleurs les clins d'oeil sont plus que nombreux vers les films chers au geek : de la guerre des étoiles, en passant par X Files et en n'oubliant pas un crochet par Indiana Jones (y en a plein d'autres mais on vous laisse dresser la liste vous même, on va quand même pas tout vous mâcher). Nous apprendrons d'ailleurs que notre sympathique extraterrestre est l'inspirateur de toutes la culture SF geek depuis 60 ans. C'est vraiment le bon pote cet extraterrestre, à part pour les oiseaux, un vrai bisounours qui aurait découvert les joies de la drogue. On frôle l'analogie (et non, ce n'est pas un gros mot) avec Jésus, persécuté mais toujours prêt à aider son prochain même si ça met sa vie en danger et jamais avare de miracles. Vraiment bien ce gars, je veux le même comme ami.

Coté acteur, on retrouve avec plaisir les deux acteurs du film Shaun of the dead (qui sera un jour chroniqué sur ce blog, c'est incontournable) qui reprennent presque le même rôle de crétins benêts. C'est aussi, du coup, le même duo que Hot Fuzz (incontournable aussi). Parce qu'on est vachement documenté je vous donne les noms des acteurs Simon Pegg (c'est le blond) et Nick Frost (le gars moins maigre). Simon Pegg signe d'ailleurs le scénario comme il le fait habituellement. Seul différence ils sont quatre à co-signer le scénario contre beaucoup moins pour sa période anglaise. C'est l'un des problèmes majeur du film comme beaucoup d'anglais qui tente l'aventure sur le territoire américain. Ils ont plus de moyens, plus de scénaristes, du joli matériel mais ils perdent le coté so british très non sens et fauché qui fait le sel des comédies britanniques. Sincèrement, c'est très bien fait, notre public a souvent ri, c'est agréable comme une doudoune mais la synthétique, pas celle avec de la plume d'oie premier choix.

Et puis il y a un autre problème, un très gros mais seulement dans la version française. Paul a une voix familière, beaucoup trop familière et il y a un moment où l'on percute, où soudain ce devient une évidence qui nous pousse à nous jeter à genoux en criant dans un râle lugubre : « Noooooooooooooooooooon »... Plus sobrement, la voix française de l'extraterrestre est assurée par Philippe Manoeuvre surtout connu pour ses lunettes noires permanentes (comme ses cheveux) quelques soit l'heure de la nuit et de sa triste prestation dans l'émission « Nouvelle Star » (non j'ai jamais regardé, on m'a raconté).

Pour résumer un film bien tourné, un duo sympathique quelques seconds rôles très caricaturaux mais agréables, un alien de synthèse convaincant, un scénario amusant mais sans folie et sans surprise. Une bonne soirée malgré les sonorités de la voix de Philippe Manoeuvre (faut quand même pas exagérer, ça reste supportable, surtout si on ne connait pas le bonhomme ou si on l'apprécie, ça peut arriver, y a bien des gens qui aiment regarder des navets alors tout est possible !)

Nombre de candidats pour une rencontre du 3e type : 8

mardi, décembre 4 2012

Helldriver, la saga du melon

Helldriver

Après une pause salutaire pour reconstituer notre neurone, nous entamons notre deuxième saison de visionnage de navet. Lors de la saison 1, nous nous sommes tout de même imposés une dizaine de films dont certains nous ont demandé un courage et une énergie faramineuse pour atteindre le générique. Pourquoi nous imposons nous ça, oui pourquoi ? Et bien je vais vous le dire... PARCE QUE ! Et puis c'est tout. D'abord c'est la faute de nos adeptes, à la limite de la zombification même s'ils ont le bon goût de ne pas laisser des morceaux sur la moquette (à part des morceaux de pizza mais c'est pas pareil), chaque session nous amène des petits nouveaux et parfois même des récidivistes. Il faut bien le dire, n'importe quelle occasion est bonne à prendre pour descendre quelques bières accompagnées de saucissons et autres pizzas.

Donc gonflé à bloc pour cette deuxième saison, nous avons décidé de frapper fort en sélectionnant un film japonais pour une reprise digne de ce nom. Pour tout dire, une dizaine de titres prometteurs était présélectionnée et c'est suite à un vote unanime (pas comme à l'UMP) que Helldriver a gagné son visionnage. Comme quoi, la démocratie peut avoir ses limites. Techniquement, Helldriver est un film japonais de 2010 mais ça se voit pas. C'est à peu près aussi bien filmé qu'à l'époque de Bioman sauf que là, le film ne fait pas loin d'1h56.

L'histoire est assez simple et à la fois, extrêmement compliquée. Il s'agit d'une jeune fille qui voit son père se faire torturer et immoler par un couple de gentils dingo. D'un coup, une météorite se pointe, traverse le corps de la méchante qui, pour survivre, arrache le coeur de la pauvre orpheline et se fait squatter la tête par une sorte d'étoile de mer tout droit sortie de Marioland.

A partir de là les zombies prolifèrent, le gouvernement panique et construit un mur pour séparer les zombies des gens normaux. Particularité intéressante du zombie, une sorte d'antenne qui pousse sur le front et qui est très prisée pour ses qualités... bah en fait on ne sait pas exactement. Enfin quoiqu'il en soit il y a des chasseurs que ça intéressent. Enfin plutôt des pêcheurs, ce qui donne lieu à une scène plutôt anthologique où l'on s'initie au joie de la pêche aux zombies au grappin. Ca gicle, ca déchiquette à coup d'effets spéciaux miteux et très très cheap. Bon notre héroïne, dont on a arraché le coeur, je vous le rappel, fini dans un hopital, enfin sur un lit avec un bandage sur la tête et un petit sparadrap sur l'oeil (technique novatrice pour la transplantation cardiaque). Puis on la retrouve transformée en une sorte de robot avec une épée tronçonneuse intégrée qu'elle démarre comme une tondeuse à gazon.

Mais attention, y a de l'action mais aussi beaucoup de réflexion avec un parallélisme sur les dérives fascisantes du premier ministre qui veut exterminer les pauvres zombis, du coup il finit par récupérer la p'tite moustache qui va bien et quelques autres symboles bien connus du IIIe reich. C'est aussi subtile qu'un brontosaure dans un champ de melons.

Ah oui, le melon, si jamais quelqu'un a une connaissance poussée de la culture nippone je voudrais bien qu'il nous dise ce que représente le melon pour un japonais. En effet, à plusieurs reprises, des melons apparaissent dans le film sans vraiment de raisons apparentes. Un moment on voit une caisse remplie de têtes de zombies qui est ensuite remplacée, dans un habile fondu enchainé que Ed Wood n'aurait pas renié, par une cagette de melons Franchement, on a pas compris, et ça revient de temps en temps (pas la cagette mais le melon).

Si tout ça vous semble décousu c'est normal, le film est monté n'importe comment sans aucune logique. Tarentino avait tenté le coup dans Pulp Fiction en commençant par la fin puis en ne suivant pas une chronologie normale, mais à la fin on arrivait à recoller les morceaux. La non, le film est une succession de scènes bizarres plus ou moins gores et glauques. Quelques unes ressortent tout de même comme l'attaque d'un bébé difforme retenu par son cordon ombilicale, un avion constitué de pleins de zombies, une voiture aussi fait de la même matière...

Enfin faut le voir et l'entendre aussi ! La bande son est juste extraordinaire entre country et morceaux classiques massacrés façon zombie. Le doublage de ce genre de film est toujours extraordinaire avec des voix improbables soutenues par une traduction qui nous incite à nous mettre au japonais pour savoir si c'est bien fidèle à la VO. Je ne résiste pas à citer quelques répliques :

Tout ce qui sort de moi reste ma propriété

J'en ai vu des choses et pourtant je suis américain

Vous pensiez vraiment pouvoir me tuer avec un suppo ?

C'est une expérience assez extraordinaire, mais bizarrement on est content quand ça s'arrête mais on peut pas dire qu'on s'ennuie, les deux heures passent plutôt vite. Je vous le conseille et pas uniquement pour me venger de l'avoir vu, mais parce que ça mérite tout de même le détour. En fait, ce film invente une nouvelle catégorie ici on ne parle plus de navet ni de nanard mais de melon.

Voilà, ce film est un melon, peux pas dire mieux.

Personnes qui ont pris le melon : 7 (quand même ! Vous êtes tous des grands malades !)

lundi, août 6 2012

Starcrash, le choc des étoiles

Starcrash.jpgComment dire, ce film est une perle réservée aux initiés. Seul un maître en navet peut tenir jusqu'au bout, pour les autres c'est la lobotomie assurée, aux mieux, le public finit à l'état de zombie. Starcrash, c'est le niveau zéro absolu du cinéma né d'une production italienne qui voulait copier Hollywood. Autant l'Italie avait réussi son pari avec les western spaghetti, autant son incursion dans le monde de la SF fut un véritable crash. Un trou noir. C'est un film arrivé sur les écrans en 1979 bien après la Guerre des étoiles de Georges Lucas. Le scénario en est d'ailleurs une très pale copie. Pour résumer, un duo de contrebandier se fait recruter pour retrouver le fils de l'empereur, perdu corps et bien sur l'une des planètes contrôlée par l'infâme Zar'Tan (Zoltan n'est peut être pas loin). L'un des contrebandiers lorgne vers Han Solo, le brushing en plus et sa compagne vers la princesse Leia. Surtout façon début du « Retour du Jedi » où la princesse se retrouve très peu vêtue. Enfin concernant Leia, c'est pendant 10 minutes, la, c'est tout le film, y compris sur une planète de glace où capitaine Igloo ne mettrait pas un harpon. Je ne parle même pas des effets spéciaux, des séquences repassées x fois d'affilé juste pour faire croire qu'il y a une armée nombreuse qui attaque. Le sommet est atteint quand des soldats du gentil Empereur tentent l'invasion de la base sidérale du méchant (qui tient plus de Bella Lugosi que de Dark Vador). La, des sortes de roquettes passent à travers une baie vitrée qui explose sous l'impact. Deux soldats en surgissent, ce qui est marrant, c'est que la baie vitrée explose trois ou quatre fois avec toujours les deux pauvres trouffions qui en sortent et se font invariablement abattre. C'est du grand Ed Wood, mais c'est pas facile de tenir jusqu'au bout, mais on l'a fait. C'est notre mission divine. Je passe sous silence le maquillage du traitre, extraterrestre au teint vert, enfin pas toujours vu que le maquillage, selon les retouches approximatives, varie du vert foncé au rose surtout au niveau du cou. Autre chose de très dérangeant, aucun des acteurs ne clignent des yeux, à croire qu'on leur a injecté un décontractant dans les paupières. L'effet est toutefois sympathique, le liner noire fait ainsi d'autant mieux ressortir les yeux injectés de sang des pauvres acteurs. Ah oui, le seul intérêt, c'est de croiser David Hasselhof dans le rôle du fils de l'Empereur. Il a vu de la lumière, il est entré. D'accord, il a bien fait une apparition dans Bob l'Eponge, le film. Ce qui prouve son très grand sens de l'humour. Le plus beau, c'est que le réalisateur a encore fait des films après ça...

Nombre de victimes : trop ! nous n'aurions pas dû impliquer autant de personnes, certaines ont dû se faire interner après le visionnage

lundi, juillet 25 2011

Black Sheep, un film qui donne la laine fraîche

blacksheep2.jpg Bon, déjà, faites pas attention au jeu de mot qui apparaît dans le titre. D'abord parce qu'il est nul et, en plus, dans Black Sheep vous ne trouverez rien de frais. Pour commencer nous dirons que Black Sheep est un film néo-zélandais, ce qui explique beaucoup de choses. Déjà le fait de prendre le mouton comme le sujet principal d'un film d'horreur. C'est pas tout à fait la première bestiole qui peut venir à l'esprit quand on veut terroriser le public. Mais en Nouvelle Zélande si apparemment... C'est une autre culture quoi ! (l'élevage du mouton est une tradition dans ce pays). Bon, c'est aussi le premier film du réalisateur. Ca aussi ça explique. Donc pour l'histoire nous retrouvons un pauvre garçon, d'une trentaine d'années,qui revient dans sa maison natale à contre coeur pour finaliser la vente de ce qui reste de l'exploitation familiale. Il est informaticien dans une grande ville et il n'aime pas la campagne et encore moins les moutons (bon choix d'ailleurs, il est effectivement très rare de croiser un mouton en milieu urbain à part ceux qu'on peut trouver sous les meubles). La scène d'introduction nous explique d'où vient cette aversion : il a subi un traumatisme à l'age de 10 ans suite à une blague excessivement morbide de son frère ainé, blague qui a eu pour effet de développer une phobie de ces petites bêtes au regard pourtant si affectueux (plutôt vide en fait le regard, y a pas plus con qu'un regard de moutons à part celui d'une vache peut-être). Frère ainé qui, lui, est resté dans la région et travaille au développement d'une race de moutons génétiquement modifiée. Pour ce faire il est aidé par une bande de scientifique dont la chef est complétement tordue. Tout de suite, vous commencez à comprendre ce qui va se passer. Ajoutez à cela un duo d'écolo façon greenpeace qui a décidé de dénoncer ce tripatouillage génétique en volant un embryon et c'est le drame. Y a un peu de "28 jours plus tard" comme inspiration du début, sauf qu'on attend pas 28 jours. Un flacon brisé, et c'est le point de départ d'une épidémie laineuse avec l'attaque des moutons garoup à la clé (est ce que garoup prend un "s" à la fin quand il est au pluriel ?). C'est bien entendu totalement ridicule, c'est assez gore aussi, je dois dire que la scène où l'embryon d'agneau bouffe l'oreille d'un pauvre écolo donne pas forcément envie de se resservir en pizza. Il y a aussi une petite scène zoophilique, elle est juste suggérée, donc rien de vraiment trash mais elle fait tout de même sont petit effet. Le réalisateur ne recule pas devant grand chose, les personnages sont très caricaturaux avec des scientifiques sans scrupules, des hommes d'affaire prêt à tout pour de l'argent, des écolo new age. Mais la palme de la scène la plus angoissante revient à la séquence où notre héros, le jeune homme ovinophobe, se retrouve encerclé dans son taxi, par un troupeau de ces bêtes même pas encore modifiées. La tension est à son comble, le public est au bord de l'étouffement et plonge dans une spirale de la peur entrainé par un jeu d'acteur prodigieux... Mouais, pas trop crédible... effectivement mais c'est bien marrant quand même ! Mention spéciale au dresseur de moutons qui a réussi à obtenir des plans où le mouton regarde fixement la caméra avec intensité. Je précise que ce n'est pas un arrêt sur image. Je pense qu'il a dû avoir recours à des drogues ou pt'être bien du whisky. Obtenant, en plus, des yeux rouges du plus bel effet. Dans notre groupe les avis étaient partagés style « mais pourquoi ? Ca devrait pas être autorisé un truc pareil » et d'autre (d'accord moi tout seul) qui apprécie le coté totalement décalé et débile du film. C'est purement une parodie de films d'horreur. Complétement inutile donc totalement indispensable dans le cadre d'un club navet.

Nombre de victimes : 4 / Nombre à avoir développé la phobie des moutons : 0,5

mardi, juillet 19 2011

Le navet sauvera le monde


Un jour un duo, digne de dumb et dumber, très occupé à une glande phénoménale eut une idée en or (enfin plaquée or, enfin pas vraiment en or, en cuivre par exemple, c'est bien le cuivre aussi)... bref pour sauver l'humanité et comprendre le monde hostile qui les entoure, ils décidèrent de visionner un navet par semaine, voire deux mais pas exprès. Mais ce n'est pas tout, il fallait aussi véhiculer la bonne parole et mettre le monde au courant de leurs découvertes, ainsi naquit (rien à voir avec la célèbre saucisse de Strasbourg de chez Herta) ce pitoyable blog.
Au début ils étaient seuls mais de nombreux disciples les ont rejoint pour les suivre tout pareil que dans Forest Gump.
Il fallait aussi qu'ils puissent s'exprimer, cet espace est aussi pour eux. Désolé pour ce que vous trouverez dans ce blog...
LE NAVET VAINCRA NOM D'UNE CAROTTE !

lundi, juillet 18 2011

Tonnerre sous les tropiques

Tonnerre sous les tropiques Alors là je dis Oscar, pas la statuette, le prénom. Voilà... Bon je sens qu'il va falloir développer. Donc là, on a à faire, sans aucun doute possible, à un authentique nanar mais un bon. Y a des moyens, y a du casting et quelques bonnes répliques. L'un d'entre nous s'est d'ailleurs collé à noter manuellement dans un petit carnet et sans aucun arrêt sur image ni retour en arrière, les meilleurs répliques. Nous saluons ce travail titanesque qui fera certainement l'objet d'une rubrique particulière au moins pour saluer l'effort. Bref, côté casting on trouve Ben Stiller (au moins quand son nom est sur une affiche on sait à quoi s'attendre), Robert Downey Jr (Iron Man himself) dans le rôle d'un acteur torturé qui a décidé de jouer un black très caricatural mais involontairement (style je me suis trop préparé à fond et j'ai lu tous les films d'Eddy Murphy pour bien m'imprégner de mon rôle), Jack Black (là aussi on sait à quoi s'attendre en général), Matthew McConaughey et enfin Tom Cruise. Oui c'est surprenant et ça prouve qu'il est capable d'un de dérision des fois. Là il est carrément impressionnant, il joue un producteur obèse, chauve et particulièrement déplaisant. Rien que la scène où il danse sur un rythme rap vaut le visionnage du film à lui seul. Si vous regardez ce film je pense que vous aurez la même réaction que nous : "Mais c'est Tom Cruise... Mais non c'est pas possible... quand même on dirait bien que c'est lui" généralement le recours à la jaquette du film ou de wikipedia sera nécessaire pour faire cesser les débats. L'histoire, parce qu'il y en a une, nous fait vivre le tournage d'un film de guerre avec des acteurs totalement mégalo et infantiles, stars sur le déclin qui cherchent absolument à se relancer dans un film à Oscar (la statuette cette fois). Le début du film cueille assez à froid car on a le droit à une bande annonce du dernier "hit" de chacun des protagonistes. Ca met tout de suite dans l'ambiance. Tous se retrouvent sur le tournage de "Tonnerre sous les tropiques" qui s'annonce comme une daube d'élite. Bon, l'idée c'est ensuite de les mettre en situation pour les impliquer et c'est là où ça foire. Tous ces branquignoles se retrouvent dans la vraie guerre mais sans le savoir. Ca parodie à peu près tous les films de guerre connus. Quelques scènes sont à retenir entre autres celle où Ben Stiller pète les plombs après avoir tué un panda. Le combat de Black contre son addiction à la drogue et son combat épique avec un gamin très énervé. En fait, pour moi, c'est la Rolls du nanard ce truc, pas un grain de sérieux à l'horizon. Ca cabotine à tout va et, franchement, pour moi ça a marché. Bon, on se demande tout de même à quoi ça sert de mettre autant d'argent dans un film pareil, mais bon, au moins c'est pas de l'argent investi dans un film involontairement drôle donc ça va. Moi je vous le conseille pour une bonne soirée de flemme avec pizzas obligatoires.

Nombre de victimes : 6 (ils sont fous les gens quand même !) / Nombre de poignets endoloris : 1 / Nombre d'ampoules sur les doigts d'une seule main : 9

lundi, juillet 11 2011

Frankenhooker, hooke c'est mauvais !

Frankenhooker Frankenhooker est une sorte de remake de Frankenstein transposé dans les années 90. Nous suivons la vie de Jeffrey Franken, sorte d'inventeur du dimanche qui joue avec électricité. Au début du film, nous le trouvons fort absorbé à faire la conversation à un cerveau dans un bocal. Discussion c'est beaucoup dire, vu que le cerveau en question n'est équipé que d'un œil globuleux qui s'agite en tout sens. Bon, ce globe oculaire sent la boule de billard peinte, comme l'ensemble du film. C'est l'une des principales caractéristiques c'est le coté extrêmement cheap de la production. Tout est fait avec des matières de récup, et du latex appliqué à la truelle. Le maquillage et les effets gores du film sont réalisés avec le maquillage de la petite sœur du réalisateur (c'est pas une info, c'est juste une supposition). Oui, en fait, c'est un film d'horreur, une vraie série Z d'abord dans le scénario : pour résumer, notre inventeur invente (oui c'est le propre d'un inventeur étonnamment) une tondeuse téléguidée qu'il offre à son futur beau père. Et c'est le drame, la machine s'emballe et se jette furieusement sur sa fiancé qui se trouve tondu de très prêt et découpée en plein de morceaux juteux. Terrassé par le chagrin, l'inventeur récupère les p'tits morceaux de sa copine qu'il met illico dans un congélateur dans lequel je ne mettrai pas ma grand mère même en période de canicule (la aussi ça sent le truc récupéré dans une déchetterie, pas ma grand mère, le congélateur). C'est ensuite la quête insensée pour trouver les plus jolies morceaux de filles pour compléter le corps déchiqueté de sa dulcinée. Il va donc faire son marché parmi les prostitués de la ville, il y a d'ailleurs une scène où il arrive à regrouper tout un cheptel dans une chambre d'hôtel, cheptel à qui il va arriver quelques bricoles d'ailleurs. C'est d'un mauvais goût total, c'est vulgaire et comme toute bonne série Z, plein de filles toutes dénudées. D'ailleurs le casting comprend, dans le rôle de la fiancée, une certaine Patty Mullen qui fut la playmate penthouse du mois d'aout 1986 et 1988. On voit le niveau... Bon choix d'ailleurs car on la voit relativement dénudée pendant une bonne partie du film. Et soyons franc, elle est plutôt pas mal, même si, en bon professionnel, je ne me suis occupé que du scénario et de la réalisation. On va quand même pas se laisser distraire pour si peu dans notre sainte mission. Heureusement, ça compense ses talents d'actrice assez inexistants comme l'ensemble des autres acteurs. Mention spéciale au doublage français qui est absolument abominable, la traduction est juste incroyable. Les répliques sortent parfois des mots qu'on entend pas deux fois dans sa vie, très techniques et très compliqués et en parfait décalage avec le ton du film. Ça sent l'agrégé de lettres stagiaire ou un traducteur débutant avec un dictionnaire Harrap's. Qui peut produire ce genre de chose ? simplement le réalisateur lui même. C'est lui qui a mis les sous et, au passage qui a également écrit le scénario. Frankenhooker est absolument ridicule mais le réalisateur en est tout à fait conscient. Juste pour info, ce n'est pas son seul film, il en a 6 au compteur dont le dernier date de 2008. Son titre « sex addict », ça prouve bien que ce grand garçon n'a pas trop évolué depuis Frankehooker (1990).

Nombre de victimes : 4 / Nombre de personnes enfermé dans un congélateur après le film : 0 (congélateur en panne)

lundi, juillet 4 2011

Dead or alive ( attention : c'est la version sans jolies poitrines qui bougent joliment)

DeadorAlive Et bien voilà, on y est, on entre dans le vif du sujet extrêmement violemment avec un film qui est un potager à lui tout seul. Un de ceux qui ne se contentent pas d'être un beau légume jouflu, il vous montre aussi ses racines... et c'est pas joli à voir. Dead or alive, pour l'adolescent moyen et même pour quelques trentenaires (nous ne les dénoncerons pas ici) c'est l'évocation d'un jeu vidéo de combat dont le principal intérêt réside dans le décolleté des combattantes et le plaisir jouissif de les voir se coller des mandales à moitié nu. Ce sommet du jeu vidéo a eu le droit à une version cinématographique mais vous allez rire, ce n'est pas de celle là dont on va parler (hélas). Cette longue introduction juste pour faire comprendre le désaroi du spectateur qui s'attend à voir un film disons nul, mais avec certains attraits (d'accord surtout pour les mecs) et qui tombe sur... ça. Dead or alive (donc sans les girls, suivez un peu) vous plonge dans une histoire d'un glauque achevé et vous entraîne au japon à la suite d'un gang miteux qui grimpe dans la hiérarchie sans trop le faire exprès et d'un flic qui leur court après. Voilà, ça c'est l'essentiel de l'histoire, pour le reste c'est une succession de scènes les plus merdiques (dans tous les sens du terme, pour ceux qui auront la chance de voir ce chef d'oeuvre, y a même un moment où l'on baigne dedans), avec parfois un peu de zoophilie, de violence (bah oui quand même). Mais sincèrement, le conseil de ceux qui l'ont vu (parfois deux fois pour les plus extrêmes d'entre nous) c'est surtout regardez la fin, les 5 dernières minutes ça suffit... bah oui quand un réalisateur n'a pas d'histoire, qu'apparemment il a un peu tout mélangé au montage, Il a préféré se concentrer sur la fin mais d'un autre film, d'un mauvais aussi. C'est une expérience traumatisante dont on ne ressort pas indemne, c'est un peu comme faire boire du white spirit à un chat et lui lancer une allumette devant une petite fille tout mignonne qui tend les bras pour lui faire un câlin... le spectateur de la scène aurait tendance à dire : "mais pourquoi ? C'est inutile, ça sert à rien, c'est mal... c'est... (le reste est généralement inaudible suite à de longs sanglots)" Voilà, c'est comme ça que vous vous sentirez après avoir regardé ce film. Vous êtes prévenus.

Nombre de victimes : 2 / Nombre de morts cérébrales : 1,5

lundi, juin 27 2011

Hey Dude, elle est ou ma caisse ?

Hey, Dude Attention, avec ce film, on rentre dans le mythique. Pour tout adepte du nanard, ce film représente une sainte relique, voire le Graal (rien que ça !!!). Toute personne qui ne connait pas ce ce film et se déclare spécialiste of navets ou of nanards mérite la crucifixion mais avec un seul clou (on vous laisse le choix entre la main gauche ou la main droite... nous sommes civilisés tout de même). Bon c'est le moment du synopsis, je me lance : Alors c'est deux potes qui se réveillent un matin dans leur canapé, la tête dans le, euh, bas du dos... ils savent plus trop ce qui s'est passé la veille. Et ils vont se lancer dans une quête initiatique, à cote Frodon peut aller se rhabiller avec son anneau ringard, retrouver la caisse de Dude, l'un des deux compères. Bon après ils tombent, en vrac et dans le désordre, sur des "bombes, des nanas top canons et nous vous donnerons du plaisir sexuel" c'est une citation, c'est pas moi qui déballe mes fantasmes (en plus elles font un peu peur les nanas), après il tombe sur une version norvégienne d'un boys band norvégien qui recherche "le disrupteur dimensionnel" (en fait tout le monde cherche ce disrupteur, c'est une quête alternative à la quête principale qui est de chercher la caisse de Dude... pfouh, vachement longue cette phrase... ah non, pas tant que ça en fait, je suis un peu déçu), ils se font engueuler par leurs copines alors qu'ils se souviennent pas pourquoi et comble, ils ont oublié leurs anniversaires (la c'est vraiment n'importe quoi, dans la vie réelle les mecs n'oublient jamais l'anniversaire de leurs copines). N'oublions pas leur passage dans une secte déjantée dont le cri de ralliement est ZOLTAN et dont la mode vestimentaire impose le port de plastique à bulles. Entre parenthèse, vous pouvez faire le test suivant : glissez soudain dans la conversation le terme "ZOLTAN", tous ceux qui réagiront en faisant un geste bizarre avec les mains font partie de la communauté de ceux qui ont vu le film. Les autres vous regarderont avec un air de commisération que l'on réserve au débile léger. Je suis toutefois assez certain qu'il y a plus de gens qu'on ne le croit atteint de ce syndrome (priez pour nous... 1,2,3 ça y est vous avez compris ?). La fin c'est juste du grand n'importe quoi mais bon tout se finit bien et ils eurent beaucoup d'enfants (qui ? Bah le boys band norvégien évidemment). C'est un film débile, totalement assumé avec des acteurs qui s'amusent bien. Vous trouverez Ashton Kutcher (pas la peine de vérifier l'orthographe je l'ai déjà fait pour vous bande de veinards) dans le rôle titre et Jennifer Garner avant qu'elle décide de se mettre du collagène plein les lèvres et de ressembler à un canard. Donc du coup on éteint le cerveau et on profite du nanard. C'est culte on vous dit !

Nombre de victimes 2 / Nombre de cerveau sur le mode off : 2 aussi (quelle coïncidence tout de même)

lundi, juin 20 2011

les clowns tueurs venus d'ailleurs

Clowns_Tueurs imaginez des clowns qui débarquent dans leur "chapiteau vaisseau spatial" pour nous transformer en barbe a papa et dont le but est de nous bouffer avec, comme arme de destruction massive, des pistolets a pop corn !!!! comment l'humanité va t'elle en réchapper ?

Auteur : Kael

nombre de victime ce soir la... 2 ; aucun survivant

lundi, juin 13 2011

Ultraviolet comme invisible à l'oeil nu

Ultraviolet Voilà comment tout a commencé, Ultraviolet c'est le premier film projeté au sein de ce qui n'était pas encore un club mais juste un rendez-vous de deux gars qui s'emmerdaient un lundi soir et une fille innocente (ou presque). C'est le film fondateur par lequel tout a commencé et je dois dire que la barre a été fixée très haute ! Ultraviolet, c'est le top navet, le vrai ! Un film dénué de tout humour abordant des sujets graves comme la manipulation génétique, la mutation, la différence. Y a à peu près tout les sujets à la mode compilés la dedans avec un zest de vampire aussi. Ca lorgne vers Matrix (Attention, le premier, les autres n'existent pas comme la cuillère) sauf que c'est nul. Dès le début on sait qu'on a affaire à du navet pur jus, 100% garantie sans adjonction de sucre, fade quoi (et là je m'adresse aux personnes déjantées qui ont un jour vraiment essayé de boire un jus de navet, eux seuls peuvent peut être comprendre toute la pertinence de cette comparaison). Bon, y a Milla Jovovitch toujours aussi filiforme et qui joue toujours aussi bien les allumés (aucune tentative de comparaison douteuse avec son rôle dans Jeanne d'Arc). Ah si, là elle elle fait rien qu'à changer de couleurs de cheveux et de couleurs de vêtements, c'est peut être ce qu'il y a de plus intéressant dans le film. Le sommet est atteint quand elle extraie d'une valise qu'on lui avait dit de pas ouvrir, toujours dans le style je suis rebelle et j'fais ce que je veux (avec mes cheveux) dans laquelle un garçonnet se trouve enfermé (la séquence est juste ridicule). Il représente une sorte de remède miracle au mal qui ronge l'humanité. Bien entendu, n'écoutant que son instinct maternelle contrarié depuis la perte de sa fille après avoir été contaminée par le méchant virus, elle le prend sous sa protection. Style ah non je veux pas, je suis indépendante et tout et tout, j'ai trop souffert bla bla et puis après elle est prête à se sacrifier pour lui... Classique. Comme je le disais c'est un vrai cocktail... ça bastonne à coup d'art martial, pour surenchérir sur Matrix elle peut matérialiser des centaines d'armes à partir de son pad (avec des lames, avec des flingues de tous calibres avec des munitions en veux tu en voilà...). Le réalisateur tente aussi de jouer sur la corde sensible avec la mère éplorée et malheureuse qui n'attend que de mourir pour rejoindre son enfant mais va reprendre goût à la vie. Ca court, ça mitraille... pause pour permettre une phase de dialogue pathétique où ça chougne... ça court ca mitraille... pause ça chougne... etc. Les acteurs sont risibles, mention spéciale pour les effets spéciaux qui sont bien pourris. En tout cas, on rigole bien même si on sent bien que le film était pas prévu pour. A voire absolument à deux mini pour pouvoir dauber le film, sinon tout seul, on est bon pour une teinture capillaire à base d'acide chlorhydrique.

Nombre de victimes collatérales : 3 / Nombre de shampoings avec coloration : 0