Ultraviolet Voilà comment tout a commencé, Ultraviolet c'est le premier film projeté au sein de ce qui n'était pas encore un club mais juste un rendez-vous de deux gars qui s'emmerdaient un lundi soir et une fille innocente (ou presque). C'est le film fondateur par lequel tout a commencé et je dois dire que la barre a été fixée très haute ! Ultraviolet, c'est le top navet, le vrai ! Un film dénué de tout humour abordant des sujets graves comme la manipulation génétique, la mutation, la différence. Y a à peu près tout les sujets à la mode compilés la dedans avec un zest de vampire aussi. Ca lorgne vers Matrix (Attention, le premier, les autres n'existent pas comme la cuillère) sauf que c'est nul. Dès le début on sait qu'on a affaire à du navet pur jus, 100% garantie sans adjonction de sucre, fade quoi (et là je m'adresse aux personnes déjantées qui ont un jour vraiment essayé de boire un jus de navet, eux seuls peuvent peut être comprendre toute la pertinence de cette comparaison). Bon, y a Milla Jovovitch toujours aussi filiforme et qui joue toujours aussi bien les allumés (aucune tentative de comparaison douteuse avec son rôle dans Jeanne d'Arc). Ah si, là elle elle fait rien qu'à changer de couleurs de cheveux et de couleurs de vêtements, c'est peut être ce qu'il y a de plus intéressant dans le film. Le sommet est atteint quand elle extraie d'une valise qu'on lui avait dit de pas ouvrir, toujours dans le style je suis rebelle et j'fais ce que je veux (avec mes cheveux) dans laquelle un garçonnet se trouve enfermé (la séquence est juste ridicule). Il représente une sorte de remède miracle au mal qui ronge l'humanité. Bien entendu, n'écoutant que son instinct maternelle contrarié depuis la perte de sa fille après avoir été contaminée par le méchant virus, elle le prend sous sa protection. Style ah non je veux pas, je suis indépendante et tout et tout, j'ai trop souffert bla bla et puis après elle est prête à se sacrifier pour lui... Classique. Comme je le disais c'est un vrai cocktail... ça bastonne à coup d'art martial, pour surenchérir sur Matrix elle peut matérialiser des centaines d'armes à partir de son pad (avec des lames, avec des flingues de tous calibres avec des munitions en veux tu en voilà...). Le réalisateur tente aussi de jouer sur la corde sensible avec la mère éplorée et malheureuse qui n'attend que de mourir pour rejoindre son enfant mais va reprendre goût à la vie. Ca court, ça mitraille... pause pour permettre une phase de dialogue pathétique où ça chougne... ça court ca mitraille... pause ça chougne... etc. Les acteurs sont risibles, mention spéciale pour les effets spéciaux qui sont bien pourris. En tout cas, on rigole bien même si on sent bien que le film était pas prévu pour. A voire absolument à deux mini pour pouvoir dauber le film, sinon tout seul, on est bon pour une teinture capillaire à base d'acide chlorhydrique.

Nombre de victimes collatérales : 3 / Nombre de shampoings avec coloration : 0